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Nobody wins a trade war

Trade issues are at a boiling point as the United States instigates disputes across multiple sectors based on the notion of ‘America First’. After just a few weeks, the results have been nothing short of disastrous on both sides of the border.  For that reason the House of Commons Trade Committee held an emergency meeting in Ottawa after the Commons had recessed for the summer to help develop a Canadian response. With no immediate solution in place, New Democrats want the committee to focus the government on helping those who will suffer when production drops. 

It is clear the government must quickly develop a concrete plan to protect the jobs of hundreds of thousands of Canadians who will be caught up in a trade war that makes no economic sense.  In the short term that means ensuring EI benefits quickly flow to those facing layoffs so workers are in place when production returns to normal. 

In our part of Canada people need look no further than Sault Ste. Marie to see what is at stake.  American tariffs levelled against Canadian steel and aluminum producers will cut deeply into the communities and the government will have no choice but to help.

While Canada is planning its own round of dollar-for-dollar tariffs, that won’t just punish America.  Goods that flow across the border prop up jobs in Canada too. Tariffs on imports, like American made pleasure boats, are going to cut into sales and hurt people who make their living of them in Canada.  And the sting is being felt in America as well. 

Steel tariffs have led to layoffs at the Mid-Continent Nail plant in Missouri and the company said it will have to shut down by September which is bad news for its 500 employees.  The problem isn’t limited to America’s trade with Canada.  European counter-tariffs on motorcycles also forced Harley-Davidson to move some its production overseas for motorcycles that will be sold in Europe.

What’s frustrating is that it’s hard to fix what wasn’t much of a problem in the first place.  The flow of trade between Canada and the US was largely balanced, but President Trump isn’t looking at the big picture.  He wants to focus on trade sector by sector and win every one of them which is unreasonable and dangerous.

Apart from the indiscriminate loss of jobs, trade wars have significant security implications.  That’s because trade is one of the best tools to facilitate global peace.  Inter-dependencies in supply chains make security a shared concern.  Economic cooperation leads to agreements on many other fronts based on trust.  That alone is a more than compelling reason to deal with trade problems at the negotiating table, but the President doesn’t appreciate that or seem to recognize the harm he is inflicting globally or even in the places like Missouri that supported him during the election.

In Canada the government has to act swiftly and do all it can to support workers who will feel the pain the most.   In addition to that, we must find a way to convince America that the best place to deal with their concerns is at a negotiating table where reasoned responses can help protect jobs.


Personne ne gagne dans une guerre commerciale

Les tensions entourant le commerce international ont atteint un point critique alors que les États-Unis provoquent des différends dans plusieurs secteurs par leur politique visant à prioriser leurs intérêts. Il n’aura fallu que quelques semaines pour que cette politique ait des effets tout simplement désastreux des deux côtés de la frontière. C’est pourquoi le Comité permanent du commerce international de la Chambre des communes a dû se réunir d’urgence à Ottawa, après l’ajournement des Communes pour l’été, afin de contribuer à la préparation de la réplique canadienne. Aucune solution n’ayant été immédiatement mise en œuvre, les néo-démocrates souhaitent que le Comité amène le gouvernement à se concentrer sur l’aide dont auront besoin ceux qui subiront les conséquences de la baisse de production.

Il est clair que le gouvernement doit rapidement se doter d’un plan concret pour protéger les emplois des centaines de milliers de Canadiens qui seront pris dans une guerre commerciale complètement insensée du point de vue économique. À court terme, cela implique qu’il faille veiller à ce que les travailleurs éventuellement mis à pied puissent recevoir rapidement des prestations d’assurance-emploi et soient disponibles pour reprendre le travail lorsque la production reviendra à la normale.

Dans notre région du Canada, on n’a qu’à jeter un coup d’œil du côté de Sault Ste. Marie pour comprendre ce qui est en jeu. Les droits imposés par les États-Unis sur l’acier et l’aluminium produits au Canada seront très néfastes pour les populations touchées, et le gouvernement n’aura pas le choix de leur venir en aide.

Le Canada se prépare à appliquer des tarifs douaniers équivalents, mais ces mesures ne seront pas dommageables uniquement pour les États-Unis. Les produits importés des États-Unis créent des emplois au Canada aussi. Les droits sur les bateaux de plaisance, par exemple, auront pour effet de faire baisser les ventes et seront néfastes pour ceux qui y trouvent leur gagne-pain au Canada. L’inverse est vrai aux États-Unis également.

Les droits sur l’acier imposés par les États-Unis ont entraîné des mises en pied à l’usine de la société Mid-Continent Mail, au Missouri, et la direction affirme qu’elle devra fermer les portes d’ici septembre, une mauvaise nouvelle pour ses 500 employés. Le problème ne se limite pas aux échanges commerciaux entre les États-Unis et le Canada. Les droits imposés sur les motocyclettes par l’Europe, en guise de représailles, ont obligé la compagnie Harley-Davidson à transférer en Europe la production des motocyclettes qui y sont vendues.

Il est frustrant de voir que la guerre commerciale résulte d’une volonté de s’attaquer en pure perte à un problème inexistant. Les échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis étaient largement équilibrés, mais le président Trump ne prend pas le recul nécessaire. Il considère les secteurs un à un et cherche à sortir gagnant dans chaque cas, ce qui est déraisonnable et dangereux.

En plus de causer aveuglément des pertes d’emplois, les guerres commerciales ont d’importantes répercussions sur la sécurité. En effet, le commerce international est l’un des meilleurs moyens de favoriser la paix dans le monde. L’interdépendance des chaînes d’approvisionnement fait de la sécurité une préoccupation commune. La coopération économique conduit les pays à conclure, dans beaucoup d’autres domaines, des accords reposant sur la confiance. C’est une raison plus que suffisante pour résoudre les problèmes commerciaux par la négociation, mais le président ne voit pas les choses du même œil et ne semble pas s’apercevoir des dégâts qu’il cause dans le monde ni du tort qu’il fait aux gens dans un État comme le Missouri, qui a pourtant voté pour lui à la dernière élection.

Au Canada, le gouvernement doit agir vite et faire tout son possible pour aider les travailleurs qui seront touchés le plus durement. En outre, nous devons trouver le moyen de convaincre les États-Unis que c’est à la table de négociation qu’ils pourront arriver à des solutions avantageuses et raisonnables qui répondent à leurs doléances et qui protègent les emplois.


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